Je n'aurais jamais pensé qu'Hillary Clinton commencerait sa campagne pour la vice-présidence le jour même du triomphe historique de son rival. Il y a quelque chose de malsain dans l'attitude de la sénatrice de New York qui devrait faire réfléchir Barack Obama. Peut-il se permettre de donner l'impression qu'il cède aux pressions ou au chantage de l'ex-première dame des États-Unis?

Je vous laisse pour le moment sur cette chronique de Maureen Dowd du New York Times, dont je cite un extrait traduit par gadur, un de nos collaborateurs :

Il pensait qu'une chose aussi insignifiante que gagner allait l'arrêter ?

Oh la la mon poussin.

Ceux qui disent qu'après le déni vient l'acceptation n'ont jamais rencontré les Clinton.

Si Hillary n'est pas parvenu à faire un discours reconnaissant la victoire de son adversaire, c'est qu'elle n'a pas accepté la victoire de ce dernier.

«Ça ne finira jamais», a confié un démocrate conseillant Hillary. «Nous ne faisons qu'avancer vers une nouvelle phase.»