Le New York Times fait état dans cet article publié aujourd'hui à la une des pressions exercées en vain par le camp Clinton auprès des superdélégués du Parti démocrate, dont plusieurs doivent leur position à l'ancien président des États-Unis, qui ne s'est pas gêné pour le leur rappeler. Or même dans les moments les plus sombres de la campagne de Barack Obama, la majorité d'entre eux n'ont pas été convaincus par l'argument des Clinton voulant que la sénatrice de New York avait de meilleures chances de l'emporter en novembre qu'Obama.

Le Washington publie pour sa part ce post-mortem sur la campagne de Clinton. Même si la sénatrice s'est battue jusqu'à la fin, son équipe a su que la bataille était perdue le 6 mai lorsque la candidate a remporté une victoire étriquée en Indiana et subi une défaite cinglante en Caroline du Nord. Il n'a cependant jamais été question que la sénatrice jette l'éponge avant la fin de la course. Je traduis le commentaire d'un de ses conseillers :

«Elle pouvait accepter de perdre. Elle ne pouvait pas accepter d'abandonner.»

Enfin, le Wall Street Journal se fait l'écho dans cet article des propos de supporteurs de Barack Obama selon lesquels les chances que Clinton devienne la colistière du sénateur sont minces.