Il y a deux Obama, selon le chroniqueur conservateur David Brooks, qui signe aujourd'hui cet article. Dr. Barack cite le théologien Reinhold Niebuhr, inspire Scarlett Johansson et promet de changer la façon de faire la politique à Washington. Les républicains le voient comme un universitaire à la fois naïf, idéaliste et élitiste.

Fast Eddie Obama, lui, est rompu à la politique telle que pratiquée à Chicago, où les bons gars finissent derniers. Pour récolter des votes, il est prêt à larguer son pasteur ou abandonner la grande cause de sa vie, l'assainissement du financement électoral, ce qu'il aurait fait hier en renonçant aux fonds publics pour financer sa campagne.

Je traduis la conclusion de la chronique de Brooks :

Les républicains continuent de le traiter de naïf. Mais naïf est le dernier mot que j'utiliserais pour décrire Barack Obama. Il est la bête politique la plus efficace que nous avons vue depuis des décennies. Même Bill Clinton n'était pas assez brilliant pour réussir en politique en prétendant renoncer à la politique.