Qu'est-ce qu'un «Obamacon»? Comme l'explique le chroniqueur Robert Novak dans cet article, le terme a fait surface en janvier dernier pour décrire l'engouement des conservateurs britanniques pour Barack Obama. Il s'applique aujourd'hui aux conservateurs américains qui ont le même penchant. On parle de Colin Powell, Chuck Hagel et plusieurs autres personnalités moins connues du grand public.

Selon Novak, pour qui le mouvement conservateur n'a plus de secrets, John McCain doit se méfier des Obamacons. Chose certaine, les stratèges du candidat républicain grimacent déjà en pensant aux manchettes qui suivront l'annonce attendue de l'appui de Colin Powell à Obama. En attendant, je cite une déclaration écrite d'un Obamacon moins connu, Larry Hunter, ex-économiste en chef de la Chambre de commerce des États-Unis :

«Le Parti républicain est une carcasse pourrie avec quelques vieux leaders décrépits qui marchent comme des zombies dans un film d'horreur, menottés à un cadavre.»

Novak précise que Colin Powell n'utiliserait jamais ces mots en public mais il n'en pense pas moins la même chose.