Comment l'administration Bush a-t-elle réagi à la déclaration du premier ministre irakien Nouri al-Maliki qui, pour la première fois, a évoqué hier l'idée d'un calendrier de retrait des troupes américaines présentes dans son pays? Le porte-parole du département d'État, Sean McCormack, a d'abord laissé entendre que les journalistes avaient peut-être mal traduit les propos de Maliki.

Or le conseiller du premier ministre irakien en matière de sécurité, Mouwaffak al-Rubaie, a répété aujourd'hui que son pays ne signera pas de pacte de sécurité avec les États-Unis sans que le document soit assorti d'un calendrier de retrait. Il a fait cette déclaration après avoir fait le point sur les négociations américano-irakiennes avec le grand ayatollah Ali al-Sistani à Najaf.

Le pacte de sécurité doit remplacer le mandat de l'ONU légitimant la présence actuelle de l'armée américaine, qui expire le 31 décembre. L'administration Bush s'est toujours opposée à un calendrier de retrait. John McCain appuie cette position, contrairement à Barack Obama, qui propose de rapatrier les unités de combat américaines dans les 16 mois suivants son élection à la Maison-Blanche.

(Photo AFP)