Il n'y aura pas de «date arbitraire en matière de retrait» des forces américaines d'Irak, mais le président George W. Bush a accepté de rechercher avec le premier ministre Nouri al-Maliki un «horizon temporel général» pour la réduction des troupes américaines. La Maison-Blanche vient d'annoncer cet accord qui pourrait faire avancer les discussions entre les deux gouvernements sur les relations à long terme entre les États-Unis et l'Irak. Je cite un extrait du communiqué de la Maison-Blanche :

«Le président et le premier ministre ont convenu que l'amélioration des conditions (en Irak) devrait permettre que les accords en cours de négociation comprennent un horizon temporel général pour atteindre des objectifs auxquels on doit aspirer, tels que la reprise en main par les Irakiens du contrôle de la sécurité dans leurs villes et leurs provinces et la poursuite de la réduction des forces de combat américaines d'Irak.»

Pour la deuxième fois de la semaine, le président Bush se rapproche donc de la position de Barack Obama sur une question de sécurité nationale. Plus tôt cette semaine, il avait volte-face sur l'Iran en donnant le feu vert à une participation américaine aux négociations de Genève ce week-end sur le nucléaire iranien. Et voici qu'il accepte le principe d'un calendrier pour l'Irak, ce qu'il avait toujours refusé.