«Nous étions en présence d'une convergence de personnalités - terme que j'emploie judicieusement - composée de gens comme Powell, Dick Cheney, Condi Rice et ainsi de suite qui autorisait de les percevoir comme une "équipe de rêve". Elle permettait à tout le monde de croire que ce président à la Sarah Palin - parce que, avouons-le, c'est ce qu'il était - serait protégé par une élite de la sécurité nationale qui avait fait ses preuves dans le feu de l'action. Ce qui est effectivement arrivé est qu'un  entrepreneur bureaucratique très astucieux, probablement le plus astucieux que j'ai connu dans ma vie, allait devenir le vice-président des États-Unis.

Il est devenu vice-président bien avant que George Bush le choisisse. Et il a commencé à manipuler les choses à partir de ce moment-là, sachant qu'il serait capable de convaincre le gars de le choisir, sachant qu'il comblerait les vides qui existaient autour de George Bush - vide sur le plan de la personnalité, vide sur le plan du caractère, vide sur le plan des détails, vide sur le plan de l'expérience.»

- Lawrence Wilkerson, ex-chef de cabinet de Colin Powell, parlant de Dick Cheney à la revue Vanity Fair, qui publie dans son numéro de février une histoire orale sur la présidence de George W. Bush.

(Photo AP)