Les républicains ne mèneront pas la vie dure à Hillary Clinton à l'occasion de son audition demain devant la commission du Sénat sur les affaires étrangères, selon cet article publié aujourd'hui dans le Los Angeles Times. Rappelons que la nomination de la sénatrice de New York comme secrétaire d'État doit être avalisée par le Sénat. Je cite une déclaration du sénateur républicain de Georgie Johnny Isakson, qui a rencontré l'ancienne bête noire de la droite américaine la semaine dernière (comme le montre la photo ci-dessus, son collègue de l'Indiana, Richard Lugar, a également eu ce privilège) :

«Elle est très bien renseignée. Sa nomination est un plus pour l'administration et le pays.»

Isakson s'est dit particulièrement satisfait de la position de Clinton vis-à-vis du Proche-Orient. La sénatrice sera certainement invitée demain à dévoiler sa position sur la crise actuelle dans la bande de Gaza. Si le sénateur Isakson est satisfait, cela augure mal pour ceux qui souhaitent un changement par rapport à la politique de l'administration Bush. À moins que la sénatrice ait dit à Isakson ce qu'il voulait entendre...

P.S. : S'il y a un membre du futur cabinet de Barack Obama qui ne doit pas s'attendre à des auditions faciles devant le Sénat, c'est bien Eric Holder, nommé au poste de ministre de la Justice. C'est du moins ce qu'affirmait le Washington Post hier dans cet article.  Les républicains se promettent de l'interroger sur son rôle dans certains épisodes controversés de l'administration Clinton, au sein de laquelle il a occupé le poste de numéro deux à la Justice.

(Photo Getty Images)