«J'ai inspiré Obama et ses équipes nous ont copiés», a déclaré Ségolène Royale, qui se trouve aujourd'hui à Washington parce qu'elle a «le sens de l'histoire». Je cite un extrait de l'article que consacre Le Monde à l'ex-candidate à la présidence française.

Elle ne voit pas pourquoi elle "n'assumerait pas : oui, j'ai inspiré Obama et ses équipes nous ont copiés". C'était au temps où elle était candidate à la présidence et où Barack Obama envisageait seulement de réussir à l'être. Il a envoyé une équipe à Paris étudier son site Désir d'avenir. "Chez nous ils ont enregistré les idées de 'gagnant-gagnant', de 'citoyen-expert'" Ensuite, M. Obama a adapté sa "démocratie participative" à la mode américaine, "fort différente de l'européenne". Aux Etats-Unis, tout n'est que "communautés" - ethniques, religieuses, culturelles, urbaines, même les quartiers d'habitations s'intitulent "communities". En Europe, on parlerait de collectivités, de mouvements, d'associations, de réseaux. Mais l'idée, dit-elle, lundi 19 janvier, à Washington, est la même : refonder la manière de faire de la politique, la relation entre les élites et le peuple.