«En ce jour, nous sommes rassemblés car nous avons choisi l'espoir plutôt que la peur, la volonté d'agir en commun plutôt que le conflit et la discorde», a déclaré Barack Obama lors de son discours d'investiture à titre de 44e président des États-Unis (voir la vidéo ci-dessus). On trouve ici le discours intégral de son allocution dont je cite quelques extraits en français :

«Les défis face à nous sont peut-être nouveaux. Les outils avec lesquels nous les affrontons sont peut-être nouveaux. Mais les valeurs dont notre succès dépend - le travail, l'honnêteté, le courage et le respect des règles, la tolérance et la curiosité, la loyauté et le patriotisme - sont anciennes. Elles sont vraies. Elles ont été la force tranquille du progrès qui a sous-tendu notre histoire. Ce qui est requis, c'est un retour à ces vérités. Ce qui nous est demandé maintenant, c'est une nouvelle ère de responsabilité, une reconnaissance, de la part de chaque Américain, que nous avons des devoirs envers notre pays et le monde, des devoirs que nous n'acceptons pas à contrecoeur mais saisissons avec joie, avec la certitude qu'il n'y a rien de plus satisfaisant pour l'esprit et qui définisse notre caractère, que de nous donner tout entier à une tâche difficile.» (...)

«À tous les peuples et les gouvernants qui nous regardent aujourd'hui, depuis les plus grandes capitales jusqu'au petit village où mon père est né : sachez que l'Amérique est l'amie de chaque pays et de chaque homme, femme et enfant qui recherche un avenir de paix et de dignité, et que nous sommes prêts à diriger à nouveau.» (...)

«Nous allons commencer à laisser l'Irak à son peuple de façon responsable et forger une paix durement gagnée en Afghanistan.» (...)

«Notre économie est gravement affaiblie, conséquence de la cupidité et de la responsabilité de certains, mais aussi de notre incapacité collective à faire les choix nécessaires pour préparer notre pays à une nouvelle ère.» (...)

«Mais cette crise nous a rappelé que sans surveillance, le marché peut s'emballer hors de tout contrôle et qu'un pays ne peut prospérer longtemps en ne favorisant que les plus prospères.»

P.S. : On trouve ici un clip de la prestation de serment d'Obama, qui a dû permettre au juge en chef John Roberts de corriger une erreur avant de compléter la formule consacrée.

P.P.S. : L'AFP a publié cette traduction française du discours d'investiture du nouveau président américain.

(Photo AP)