L'administration Obama se dit prête à ouvrir un dialogue direct avec Téhéran, mais elle se butera à un mur si elle ne s'excuse pas pour les «crimes» des États-Unis contre l'Iran, y compris leur organisation d'un coup d'État en 1953 pour renverser le premier ministre Mohammad Mossadegh. C'est du moins ce qu'a déclaré aujourd'hui Mahmoud Ahmadinejad, deux jours après que le président américain eut tendu la main à l'Iran lors de son entrevue sur Al-Arabiya. Je cite une des déclarations du président iranien :

«Ceux qui parlent de changement doivent présenter des excuses au peuple iranien et essayer de réparer leurs mauvais actes passés et les crimes qu'ils ont commis contre l'Iran.»

Ahmadinejad a également exigé que les États-Unis retirent leurs troupes dans le monde. Tout en se disant favorable à un dialogue avec l'Iran, l'administration Obama entend poursuivre les pressions internationales afin d'obtenir la fin du programme nucléaire de l'Iran.

(Photo Reuters)