S'il faut en croire cette analyse du journaliste Jim VandeHei, Timothy Geithner a été, à titre de président de la Réserve fédérale de New York, un des principaux architectes du premier plan de sauvetage de l'assureur American International Group, l'automne dernier. À l'époque, AIG avait déjà dévoilé ses intentions concernant le versement en 2009 de primes aux employés de la division qui a failli causer sa faillite. Or, selon l'administration Obama, le secrétaire au Trésor n'aurait été informé que la semaine dernière de l'existence de ces bonis, d'où son indignation tardive.

Cette version des faits est-elle plausible? La réponse, quelle qu'elle soit, n'a rien de rassurant pour ce qui concerne Geithner ou son patron, Barack Obama, dont la colère tardive pourrait également se retourner contre lui.

P.S. : J'ai changé le titre de ce billet, remplaçant innocent par menteur...

(Photo AP)