L'Église catholique compte un nouveau membre depuis dimanche, ayant accueilli dans ses rangs Newt Gingrich, qui était de confession baptiste depuis de plus de 40 ans. L'ex-président de la Chambre des représentants, qui en est à son troisième mariage, s'est converti à la religion de sa plus récente épouse, Callista Bisek. Âgé de 65 ans, il n'a pas écarté la possibilité de briguer l'investiture républicaine en vue de l'élection présidentielle de 2012.

Si Gingrich n'a pas voulu commenter sa conversion, il n'a pas manqué, en revanche, de déplorer l'invitation faite à Barack Obama par l'Université Notre-Dame de prononcer, le 17 mai, le rituel discours de fin d'année sur son campus de South Bend, dans l'Indiana. Des prélats américains et d'autres chrétiens conservateurs ont également dénoncé la décision de l'établissement catholique d'offrir une tribune à un président dont les positions sur l'avortement et la recherche sur les cellules souches embryonnaires, entre autres, contredisent les enseignements de l'Église.

Je signe aujourd'hui dans La Presse un article sur cette controverse.