La démarche n'aurait pas de précédent : selon cet article publié dans le quotidien israélien Haaretz, Barack Obama se préparerait à une possible confrontation avec le premier ministre Benjamin Nétanyahou en organisant des sessions d'information avec des démocrates du Congrès sur le processus de paix au Proche-Orient et la position du nouveau gouvernement de l'État hébreu vis-à-vis de la solution à deux États. Le président américain s'attendrait à un affrontement avec Nétanyahou autour du refus de celui-ci concernant la création d'un État palestinien.

Lors de son passage à Ankara, Obama a affirmé que «les États-Unis soutiennent fermement l'objectif de deux États, Israël et la Palestine». Dans un autre dossier où des désaccords pourraient surgir entre les États-Unis et Israël, la secrétaire d'État Hillary Clinton a confirmé aujourd'hui l'intention de son pays de participer «pleinement» aux discussions avec l'Iran sur son programme nucléaire, une volonté qui marque un changement radical par rapport à la politique suivie par George Bush. Je cite Clinton :

«Nous croyons évidemment que mener une politique d'engagement prudent avec l'Iran sur une série de questions qui touchent à nos intérêts et aux intérêts du monde tombe sous le sens.»

La veille, lors d'une entrevue sur CNN, Joseph Biden avait déclaré qu'il serait «mal avisé» pour Israël d'attaquer l'Iran.