Barack Obama ne passera pas sous silence son 100e jour à la présidence, qui tombera le 29 avril. Comme on peut le lire dans cet aricle, il soulignera l'événement en tenant une réunion publique à St-Louis en après-midi et une conférence de presse télévisée en soirée. Mais les médias n'attendront pas cette date pour commencer à analyser cette étape hautement symbolique. Je signe aujourd'hui dans La Presse ce compte rendu de son début à la Maison-Blanche, qui, de l'avis de plusieurs experts, est le plus actif depuis les 100 premiers jours de Franklin Roosevelt en 1933. Je cite notamment l'historien Allan Lichtman :

«Vous pouvez aimer ou ne pas aimer ce que Barack Obama a accompli, mais il a certainement fait beaucoup de choses. Il ne susciterait pas une réaction aussi passionnée chez les conservateurs s'il n'avait pas été aussi actif.»

De façon générale, historiens, politologues et commentateurs créditent Obama d'une bonne, voire excellente, performance durant ses 100 premiers jours à la présidence. Malgré quelques faux pas lors de la formation de son cabinet, le démocrate de 47 ans a démontré, à leurs yeux, une efficacité certaine dans la gestion de la Maison-Blanche, de son programme et de son image. Cette semaine, David Broder, doyen des chroniqueurs politiques de Washington, a donné le la à ses collègues avec ce verdict :

«Plusieurs membres du cabinet en sont encore au stade de l'apprentissage, mais l'équipe de la Maison-Blanche a contribué à ce qui a été une performance brillante de la part d'Obama. Ce qui est frappant est la capacité de l'équipe d'évoluer à un rythme rapide afin d'attaquer les défis hérités et de lancer des efforts ambitieux sans créer une impression de confusion à propos des priorités du président.»

On trouve ici l'analyse de Joe Klein du magazine Time, ici celle des journalistes de Politico et ici celle de Fred Barnes du Weekly Standard. J'attends les vôtres avec impatience...

P.S. : Le dossier complet de La Presse sur les 100 premiers jours d'Obama, dont un texte d'Alexandre Sirois sur la politique étrangère du nouveau président.

(Photo Time)