Le directeur de la CIA, Leon Panetta, a défendu l'agence de renseignement dans une lettre à ses employés au lendemain de la sortie retentissante de la présidente de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, qui a accusé l'organisation de lui avoir menti en septembre 2002 à propos des techniques d'interrogatoire employées pour faire parler Abou Zoubaydah, un membre d'Al-Qaeda. Je cite un extrait de la lettre de Panetta, qui a été nommé à son poste par Barack Obama :

«Ce n'est pas notre politique ou notre habitude de tromper le Congrès. C'est contre la loi et nos valeurs.»

Panetta a précisé que les documents de la CIA lui permettent d'affirmer que les employés de l'agence ont dit la vérité à Pelosi lors du briefing de septembre 2002. Il n'a cependant pas critiqué son ex-collègue, contrairement à l'ancien président de la Chambre des représentants, Newt Gingrich. Celui-ci a tiré à boulets rouges sur la démocrate, déclarant n'avoir rien vu dans sa carrière de plus «détestable, vicieux et malhonnête» que l'accusation portée par Pelosi contre la CIA.

L'ex-sénateur de Floride, Bob Graham, est l'un des démocrates qui ont défendu Pelosi aujourd'hui. Interviewé sur MSNBC, il a notamment reproché aux républicains de tenter une manoeuvre de diversion en ciblant Pelosi et mis en doute la qualité de la documentation de la CIA :