À la veille de son face à face avec Bill Clinton à Toronto, George W. Bush a rompu son silence hier soir sur les méthodes d'interrogatoire approuvées par son administration pour faire parler les suspects de terrorisme. Je cite une de ses déclarations, qui fait écho aux propos de Dick Cheney :

«La première chose que l'on fait est de demander, qu'est-ce qui est légal? Qu'est-ce que les avocats disent? J'ai pris la décision, en respectant la loi, d'obtenir l'information afin de pouvoir me dire, "j'ai fait ce que je devais pour accomplir mon devoir de protéger le peuple américain''. Je peux vous dire que l'information que nous avons obtenue a sauvé des vies.»