Au cours des dernières années, les néoconservateurs ont répété sur tous les tons que Mahmoud Ahmadinejad représentait un grand danger pour Israël et ses alliés en raison de ses déclarations sur la destruction de l'État hébreu, son négationnisme et ses ambitions nucléaires. La possibilité d'une défaite d'Ahmadinejad à l'élection présidentielle iranienne les a cependant fait changer de refrain. Depuis quelques jours, ils répètent sur tous les tons que le résultat du scrutin ne changera strictement rien à la menace iranienne.

N'empêche: s'il avait eu le droit de vote, l'intellectuel néoconservateur Daniel Pipes, directeur du Middle East Forum, aurait voté pour Ahmadinejad (car, comme l'a expliqué Michael Rubin, de l'American Entreprise Institute, la défaite du président sortant pourrait donner l'impression que l'approche diplomatique de Barack Obama a des chances) :