Visit msnbc.com for Breaking News, World News, and News about the Economy

Barack Obama a prononcé hier soir son meilleur discours (voir vidéo ci-dessus) depuis son investiture à la Maison-Blanche, mêlant la raison à l'émotion pour expliquer la nécessité de réformer un système de santé coûteux qui ne garantit pas à tous les Américains des soins adéquats. Après avoir été la cible d'attaques parfois outrancières au cours des dernières semaines, il s'est exprimé avec une aisance et une confiance qui ont sans doute rappelé à plusieurs de ses électeurs pourquoi ils avaient voté pour lui en novembre dernier. Il a même réussi l'exploit de flatter son ex-rival, John McCain, en intégrant une de ses propositions à son plan, tout en rassurant l'aile progressiste du Parti democrate, qui commençait à s'inquiéter à son sujet. La conclusion de son discours, où il a fait allusion à la lettre posthume que lui a adressée Ted Kennedy, et à la dimension morale de la réforme, était particulièrement efficace.

Le premier sondage publié après son discours donne à penser qu'Obama a atteint son objectif de reprendre la main sur la réforme de la santé, tout comme les commentaires de plusieurs analystes, dont ceux-ci. Il n'aura cependant pas convaincu plusieurs de ses critiques, comme on peut le constater ici et ici. Je retiens la déclaration de Paul Begala, ex-conseiller de Bill Clinton, selon lequel le président doit maintenant être prêt à tordre quelques bras pour que ses voeux deviennent réalité.

On trouve ici le compte rendu du New York Times et ici celui du Washington Post. On trouve ici le texte intégral de l'allocution d'Obama et quelques clips résumant ses propos, dont celui où il a attaqué implicitement Sarah Palin sur la question des fameux «tribunaux de la mort» :