En 2002, l'équipe de luge canadienne a pu s'entraîner à volonté sur le site où se sont déroulées les compétitions de cette discipline lors des Jeux d'hiver de Salt Lake City. En 2010, cependant, l'équipe de luge américaine ne pourra jouir du même privilège en prévision des Jeux d'hiver de Vancouver, peut-on lire dans cet article publié aujourd'hui à la une du New York Times. Pourquoi? Parce que les responsables canadiens ont limité au strict minimum l'accès des sites olympiques de 2010 aux athlètes étrangers, histoire de pouvoir profiter au maximum de «l'avantage de la glace», comme dirait Claude Ruel.

Le Times établit un lien entre cette politique, qui ne correspond pas à l'esprit olympique selon certains observateurs, et l'objectif de 35 médailles que s'est fixé le Canada pour Vancouver. Le quotidien cite d'ailleurs une membre du comité organisateur des Jeux à ce sujet :

«Nous sommes le seul pays à avoir accueilli deux olympiades qui n'a pas gagné une médaille d'or lors de ses Jeux. Ce n'est pas un bilan dont nous sommes fiers.»

(Photo The New York Times)