S'il n'en tient qu'aux républicains, Charlie Rangel deviendra cette semaine le symbole de la corruption et de l'arrogance institutionnalisées qui affligent selon eux le Parti démocrate. Président de l'influente commission des voies et moyens de la Chambre des représentants, l'élu de Harlem fait l'objet d'une enquête interne sur diverses entorses à l'éthique ou à la loi concernant ses finances personnelles. Les républicains devraient présenter cette semaine une résolution réclamant son départ de la présidence de sa commission, qui a notamment juridiction sur les questions fiscales. La majorité démocrate devrait voter contre la résolution, ce qui pourrait les exposer encore davantage aux critiques du GOP.

Le New York Times explique ici pourquoi l'état major démocrate de la Chambre des représentants ne veut pas tasser Rangel. L'une des raisons tient à sa propularité et son influence auprès des élus afro-américains de la Chambre. De quoi le New-Yorkais de 79 ans est-il accusé? La meilleure façon de répondre à cette question est probablement de regarder cette vidéo sarcastique de PJTV (cet éditorial reprend les mêmes accusations) :