S'il n'en tenait qu'à Dick Cheney, les États-Unis auraient déjà donné le feu vert à la stratégie proposée par le général Stanley McChrystal, qui réclamerait entre 40 000 et 45 000 soldats supplémentaires en Afghanistan pour combattre les talibans et empêcher Al-Qaeda de reprendre pied dans ce pays. Or le vice-président n'est plus au pouvoir et en est réduit à prononcer des discours critiquant Barack Obama. Il vient ainsi de dénoncer les «atermoiements» du président dans le dossier afghan. Je cite un extrait d'une allocution que Cheney a prononcée hier à Washington :

«Ayant annoncé sa stratégie afghane en mars, le président Obama semble aujourd'hui avoir peur de prendre une décision et de fournir à son commandant sur le terrain les effectifs dont il a besoin pour compléter sa mission. Il est temps que le président Obama remplisse sa promesse. La Maison-Blanche doit cesser de tergiverser alors que les forces armées américaines font face au danger.»

(Photo AP)