Newt Gingrich exprime ici un point de vue répandu au sein de la droite américaine en qualifiant de «tragédie» la décision de Barack Obama de ne pas représenter les États-Unis à l'occasion de la commémoration du 20e anniversaire de la chute du mur de Berlin. Le président américain y déléguera la secrétaire d'État Hillary Clinton. Je cite la conclusion du texte de l'ancien président de la Chambre des représentants :

«Le message de dignité humaine qui a mené à la chute du mur de Berlin il y a 20 ans est un vrai message d'espoir enraciné dans la nature spirituelle de l'homme et la liberté de connaître Dieu. Et c'est donc une vraie honte que le président des États-Unis - cet homme qui se drape dans la rhétorique de l'espoir - ne s'arrêtera pas pour se souvenir.»

Le commentateur Rich Lowry y va de cette critique, dont je cite un extrait :

«Un président américain ratera les événements qui souligneront la fin d'un combat auquel nous avons, en tant que nation et sous des présidents des deux partis - consacré sang et argent pendant 50 années. Pour Barack Obama, 1989 est juste une autre année lointaine - et le Parti démocrate d'hommes comme Harry Truman et JFK n'a jamais été aussi lointain.»

(Photo Reuters)