À la veille du dévoilement de sa nouvelle stratégie en Afghanistan, dont il a déjà ordonné l'application, Barack Obama s'est entretenu au téléphone avec un certain nombre de chefs d'État et de gouvernement, dont son homologue français Nicolas Sarkozy. Les deux hommes ont non seulement parlé de l'Afghanistan, où Obama s'apprête à déployer quelque 30 000 soldats supplémentaires, mais également de la conférence de Copenhague sur le climat, de l'Iran et du Proche-Orient. Je cite un extrait d'un communiqué diffusé par l'Élysée après ce contact qui a duré 40 minutes :

«Cette conversation a fait apparaître une très grande convergence de vues sur tous les sujets évoqués.»

Le Monde affirme dans cet article qu'Obama a profité de l'occasion pour demander à Sarkozy de renforcer de 1 500 hommes les effectifs français déployés en Afghanistan. La France, qui avait expliqué qu'elle n'enverrait pas de soldats supplémentaires dans ce pays, aurait changé de ton sur ce sujet, selon le quotidien français.

Quoi qu'il en soit, le communiqué de l'Élysée tranche avec ce qu'on peut lire dans les médias français et américains à propos des tensions entre Obama et Sarkozy, un sujet que j'aborde dans cet article publié aujourd'hui dans La Presse.