Il n'y a pas que les services secrets qui soient sur la sellette à la suite de ce qu'on pourrait appeler l'affaire Salahi, du nom du couple qui a réussi à entrer dans la Maison-Blanche sans carton d'invitation lors du dîner de la Maison-Blanche en l'honneur du premier ministre indien Manmohan Singh. Il y a aussi Desirée Rogers, chef du protocole de la Maison-Blanche, une grande femme noire, chic et sexy, qui fait notamment l'objet d'un article publié aujourd'hui dans le Washington Post. Amie de longue date des Obama, cette femme d'affaires âgée de 50 ans est critiquée dans les médias pour avoir failli à sa tâche et laissé entrer le couple d'intrus.

La chroniqueuse Maureen Dowd du New York Times, réputée pour sa plume acérée, signe également aujourd'hui un texte sur cette diplômée de la Harvard Business School qui porte Valentino, Oscar de la Renta ou Carolina Herrera avec une élégance peu commune. Ce passage de la chronique de Dowd permet de comprendre ce qu'on reproche à cette femme :

The statuesque social secretary brandishing a Harvard M.B.A. and animal-print designer shoes is not any mere party planner. The old friend of the first couple from Chicago has the exalted and uncommon title of social secretary and special assistant to the president.

Instead of standing outside with a clipboard, eyeballing guests as Anne Hathaway did in "The Devil Wears Prada," Desirée was a guest at the dinner, the center of her own table of guests, just like the president and first lady.

Une commission de la Chambre des représentants doit se pencher sur l'affaire Salahi à l'occasion d'une audition consacrée à la sécurité du président. La Maison-Blanche a cependant invoqué la séparation des pouvoirs pour justifier sa décision de ne pas permettre à Rogers d'y témoigner, comme on peut le lire ici.

(Photo New York Times)