Comme le note ici le chroniqueur du New York Times David Brooks, plusieurs démocrates ont la nostalgie du Barack Obama passionné et éloquent qu'ils ont découvert pendant la course à la Maison-Blanche. Or ils ont élu à la présidence un homme dont les traits les plus profonds ne sont pas la passion ou l'éloquence, mais le calme et l'esprit analytique, selon Brooks. Je cite dans le texte la conclusion de sa chronique, qui intéressera sans doute les commentateurs de ce blogue qui ont participé au débat suscité par ce billet :

Barring a scientific breakthrough, we can't merge Obama's analysis with George Bush's passion. But we should still be glad that he is governing the way he is. I loved covering the Obama campaign. But amid problems like Afghanistan and health care, it simply wouldn't do to give gauzy speeches about the meaning of the word hope. It is in Obama's nature to lead a government by symposium. Embrace the complexity. Learn to live with the dispassion.

(Photo AP)