Même si son administration a abandonné l'expression «guerre contre le terrorisme» chère à la précédente, Barack Obama a, pour la deuxième fois en moins d'une semaine, utilisé le mot «guerre» pour définir la lutte que mènent les États-Unis contre Al-Qaeda. Je cite un extrait de son allocution au cours de laquelle il a annoncé des réformes du renseignement et de la sécurité dans les aéroports à la suite de l'attentat manqué du vol 253 de la Northwest le 25 décembre :

«Nous sommes en guerre. Nous sommes en guerre contre Al-Qaeda, un réseau violent et haineux d'une grande portée qui nous a attaqués le 11 septembre 2001, qui a tué près de 3 000 personnes innocentes et qui tente de nous frapper à nouveau. Et nous allons faire tout ce qui est nécessaire pour les défaire.»

Plus tard dans son allocution, le président a précisé qu'il ne voulait pas succomber à «une mentalité d'assiégés» qui sacrifie les libertés civiles des Américains au nom de la sécurité. On trouve ici un résumé du rapport de la Maison-Blanche sur l'attentat manqué du 25 décembre et la directive présidentielle sur les réformes du renseignement et de la sécurité dans les aéroports.