Tony Blair allait-il, comme Richard Nixon lors de sa fameuse entrevue avec David Frost, avouer regretter son rôle dans le plus grand scandale de son époque - en l'occurrence la guerre déclenchée sous de faux prétextes contre l'Irak? C'est ce que plusieurs observateurs se demandaient avant le début du témoignage de l'ancien premier ministre britannique devant une commission d'enquête sur l'Irak. Je cite un passage d'une dépêche de l'AFP qui fournit une réponse à cette question :

«Avez-vous des regrets?» a demandé à trois reprises à l'ancien premier ministre travailliste le président de la commission, John Chilcot, après avoir évoqué la centaine de milliers de victimes du conflit, en conclusion des six heures d'interrogatoire serré.

«Une responsabilité oui, mais je n'ai aucun regret d'avoir renversé Saddam Hussein», a rétorqué, soudain défiant, M. Blair.

On trouve ici un clip de la réponse de Blair.

(Photo AFP)