L'histoire d'Amy Bishop, inculpée vendredi pour le meurtre de trois collègues à l'université d'Alabama à Huntsville, devient de plus en plus bizarre. Samedi, on apprenait que Bishop avait atteint mortellement son frère d'un coup de feu en 1986. Les autorités avaient conclu à l'époque à un accident, ce dont le chef de police de Braintree, au Massachusetts, n'est plus certain, comme je l'écrivais dans ce billet.

Hier, la police de Boston a ajouté au mystère, rappelant que Bishop et son mari, James Anderson, avaient été interrogés en 1993 à la suite de l'envoi d'une bombe artisanale (pipe bomb) à un collègue de Bishop à l'Hôpital pour enfants de Boston. La bombe n'avait pas explosé et aucune accusation n'avait été portée dans cette affaire. Interrogé hier par le New York Times, Anderson a défendu l'innocence de sa femme dans ces deux histoires survenues au Massachusetts.

(Photo AP)