Le mensuel Foreign Policy publie cette analyse de Blake Hounshell laissant croire que le Pentagone n'a pas découvert mais plutôt redécouvert les gigantesques réserves de minerais afghans auxquels fait état le New York Times dans une exclusivité publiée aujourd'hui. Comme le signale Hounshell, l'existence de ces réserves avait déjà fait l'objet d'un rapport du gouvernement américain remontant à 2007 dont on trouve ici une copie. En gros, la seule nouveauté présentée par le Times, c'est la valeur de ces gisements, qui frôlerait les 1 000 milliards de dollars, un montant plus ou moins fiable.

De deux choses l'une : ou bien le Pentagone a recyclé un vieux rapport afin de pouvoir injecter une bonne nouvelle dans une série de mauvaises nouvelles en provenance d'Afghanistan, ou bien le Pentagone n'était pas au courant du rapport réalisé sous l'égide de l'U.S. Geological Survey et a produit le sien en pensant qu'il était original.

Cela dit, Hounshell ne met aucunement en doute le fait que l'Afghanistan soit assis sur des milliards de dollars de minerais.