De toute évidence, la promesse de George W. Bush de ne pas parler en mal de son successeur n'engage pas les autres membres de sa famille. Dans une entrevue publiée aujourd'hui dans le New York Times, le frère du 43e président, Jeb Bush, critique ainsi Barack Obama pour sa propension à imputer à l'administration de son frère les maux de l'économie, les déficits budgétaires et même le laxisme dans l'industrie pétrolière. Je cite la déclaration de l'ancien gouverneur de Floride :

«C'est comme un enfant qui va à l'école en disant, "le chien a mangé mon devoir". C'est enfantin. C'est ce que font les enfants jusqu'à ce qu'ils deviennent matures. Ils n'acceptent pas la responsabilité.»

Jeb Bush n'est guère impressionné par la performance du 44e président :

«En gros, je pense que le président, plutôt que d'être un leader du 21e siècle, est Hubert Humphrey sur des stéroïdes. Il n'y a rien de nouveau dans le fait de dépenser plus d'argent comme solution à tous les problèmes.»

Jeb Bush dit n'avoir pas l'intention de briguer la Maison-Blanche, mais plusieurs stratèges républicains estiment qu'il serait un candidat sérieux dans la course à l'investiture du parti pour l'élection présidentielle de 2012, selon le Times.

(Photo AP)