Dès que les derniers bulletins de vote des élections de mi-mandat auront été dépouillés le 2 novembre, les républicains fixeront leur attention sur la prochaine campagne électorale, celle qui pourrait leur permettre de renouer avec le pouvoir à la Maison-Blanche. À 553 jours des caucus d'Iowa, première étape de la course à la présidence, le New York Times publie deux articles sur le sujet (ici et ici).

Le premier s'intéresse en particulier au gouverneur du Minnesota Tim Pawlenty (photo), qui a déjà effectué cinq visites en Iowa pour se présenter aux électeurs de cet État rural du Midwest. Un seul autre candidat potentiel à la Maison-Blanche, l'ancien sénateur de Pennsylvanie Rick Santorum, y est allé aussi souvent. Suivent Mike Huckabee (trois visites), Newt Gingrich (trois visites), Ron Paul (trois visites), Mike Pence (deux visites), Mitt Romney (une visite), Sarah Palin (une visite), Haley Barbour (une visite), Bobby Jindal (une visite) et Michele Bachmann (une visite).

Dans l'autre article, le chroniqueur conservateur Ross Douthat fait état de la tradition républicaine de choisir comme candidat présidentiel celui dont «c'est le tour». En 2012, ce candidat serait Mitt Romney. Le hic, c'est que l'ancien gouverneur du Massachusetts suscite peu d'enthousiasme au sein de la base du GOP. En revanche, l'establishment républicain redoute la montée de candidats populistes comme Sarah Palin et Mike Huckabee, qui pourraient nuire aux chances du parti de l'emporter en 2012.

Douthat évoque la possibilité qu'une nouvelle figure s'impose, comme Pawlenty ou Mitch Daniels, gouverneur de l'Indiana. Il refuse par ailleurs de croire sur parole Jeb Bush quand celui-ci dit qu'il n'est pas intéressé à la Maison-Blanche. Le chroniqueur souligne que le frère de W. a fait campagne récemment pour Rand Paul, candidat à l'élection sénatoriale du Kentucky et chouchou du Tea Party. Pour lui, c'est le signe que Jeb n'a fermé aucune porte.

(Photo AP)