Canicule inédite en Russie, inondations sans précédent au Pakistan, fracture d'un énorme glacier au Groënland : il n'y a pas à dire, les événements récents sont en cohérence avec les prédictions des climatologues. Mais ceux-ci se gardent de sauter aux conclusions, même si la tentation est grande, comme l'explique le New York Times dans cet article qui fait également état de la météo extrême que les États-Unis ont connue cet été. Je cite un chercheur de la NASA cité dans le Times :

«Si vous me demandez à titre personnel, est-ce que la vague de chaleur en Russie est liée au changement climatique, je répondrai oui. Si vous me demandez si je peux le prouver en tant que scientifique, je répondrai non - du moins pas encore.»

Longtemps sceptiques, les Russes sont de plus en plus convaincus de la réalité du changement climatique, selon l'article du Times, qui publie cette déclaration de leur président, Dmitri Medvedev :

«Tout parle maintenant du changement climatique. Malheureusement, ce qui arrive dans nos régions centrales est la preuve de ce changement climatique, car nous n'avons jamais fait face à de telles conditions météorologiques dans notre histoire.»

(Photos EPA, AFP et AP)