Après un discours remarqué en Iowa, État qui a la distinction de tenir tous les quatre ans le premier scrutin de la campagne présidentielle américaine, Sarah Palin a accordé hier à Fox News une entrevue dans laquelle elle a ouvert la porte à une course à la Maison-Blanche (voir vidéo ci-dessus). Je cite sa déclaration dans le texte :

"If the American people were to be ready for someone who is willing to shake it up, and willing to get back to time-tested truths, and help lead our country towards a more prosperous and safe future and if they happen to think I was the one, if it were best for my family and for our country, of course I would give it a shot. But I'm not saying that it's me. I know I can certainly make a difference without having a title. I'm having a good time doing exactly that right now."

S'il faut se fier à cet article du journaliste de Politico Ben Smith, qui se trouvait à Des Moines hier, l'ancienne gouverneure d'Alaska devra composer avec le scepticisme, voire le mépris, de plusieurs cadres républicains d'Iowa si elle se décide à briguer l'investiture du parti pour l'élection de 2012.

En fait, la Maison-Blanche semble prendre plus au sérieux l'ancienne candidate à la vice-présidence que plusieurs bonzes républicains. Hier, le porte-parole de la présidence, Robert Gibbs, a déclaré qu'elle était une «force formidable» au sein de son parti.

P.S. : Le New York Times publie aujourd'hui à la une cet article sur les aspirants républicains à la présidence, qui se positionnent déjà pour la campagne de 2012.