Charlie Rangel, l'un des anciens piliers de la majorité démocrate au Congrès, a été reconnu coupable de 11 des 13 chefs d'accusation portés en juillet dernier par la commission de l'Éthique de la Chambre des représentants. Figure légendaire de la politique new-yorkaise - il représente Harlem à Washington depuis 1971 -, Rangel a enfreint plusieurs règles concernant les dons aux élus et commis des erreurs dans ses déclarations d'impôts.

Rangel, qui a boycotté hier sa propre audition devant la commision de l'Éthique, pourrait recevoir une lettre de réprimande ou de censure. La commission pourrait également l'expulser de la Chambre, mais un tel scénario ne semble pas être envisagé.

(Photo Reuters)