Aux États-Unis, des banques comme Goldman Sachs, Citigroup et Bank of America ont profité de la manne, de même que des entreprises comme Harley Davidson, Verizon et General Electric. Des banques étrangères ont également trouvé un bol d'air auprès de la FED, dont plusieurs institutions canadiens, de la Banque de Montréal à la Banque de la Nouvelle-Écosse en passant par la Toronto-Dominion.

La Fed avait mis sur pied divers programmes d'urgence pour permettre aux banques ou entreprises de contracter des emprunts de 28 ou 84 jours contre un taux d'intérêt ou des prêts au jour le jour, entre autres. Goldman Sachs a eu recours 84 fois aux prêts au jour le jour pour un total de 600 milliards de dollars. Tous les crédits arrivés à leur terme ont été remboursés.

La Fed estime que ses programmes ont permis de restaurer un certain équilibre sur les marchés. Sanders, en revanche, se dit estomaqué par les détails des programmes de la Fed et par le fait que des banques étrangères ont pu en profiter. Le sénateur du Vermont, qui se définit comme un socialiste, est celui qui avait inséré dans la loi Dodd-Frank un amendement exigeant plus de transparence de la Fed.