La réponse ne semble pas faire de doute pour Frank Rich, qui déplore aujourd'hui dans cette chronique les efforts incessants, et futiles à ses yeux, de Barack Obama pour «apaiser ses ravisseurs républicains». Je cite un extrait de l'article de Rich dans le texte :

Les critiques éculées au sujet d'Obama sont (de la gauche) qu'il est un centriste naïf, et non le progressiste audacieux que les démocrates pensaient avoir élu, et (de la droite) qu'il est un socialiste déterminé à immiscer le gouvernement dans chaque recoin de la vie américaine. Mais le vrai problème est qu'il est tellement indistinct que personne d'un bout à l'autre du spectre politique ne sait qui il est. Un président qui se présente continuellement comme un conciliateur, toujours à l'affût du «bon côté» de ses adversaires et convoquant des sommets, passe à la fin pour un poids plume, pour ne pas dire un déserteur (AWOL).

(Photo La Maison-Blanche)