Le chroniqueur économique du New York Times David Leonhardt estime que Barack Obama a réussi à obtenir l'équivalent d'un second plan de relance économique dans le cadre de son entente avec les républicains du Congrès sur les impôts. Un deuxième stimulus - un mot tabou à Washington depuis le premier plan de relance - qui injectera plus de 300 milliards de dollars dans l'économie américaine au cours des deux prochaines années. De commenter Leonhardt :

«Les démocrates n'auraient pas dû se retrouver dans cette position. Mais le résultat n'est pas complètement mauvais, surtout pour le bien de l'économie à court terme.»

Le montant de ce plan de relance est à ajouter au coût de la prolongation des allégements fiscaux de l'ère Bush pendant deux ans, qui s'élèvera à 400 milliards de dollars.

P.S. : Paul Krugman, qui avait exhorté le président à ne pas conclure d'entente avec les républicains, estime que le compromis négocié est «meilleur que ce à quoi je m'attendais», même s'il n'élimine pas l'amertume qu'il éprouve à l'idée que les allégements fiscaux des 2% d'Américains les plus riches - ceux qui gagnent plus de 200 000$ par an - seront renouvelés pour deux ans.