Faut-il voir un premier pas vers une campagne présidentielle dans le réquisitoire prononcé aujourd'hui à Brooklyn par le maire de New York Michael Bloomberg contre Washington et les deux principaux partis américains, dont il a pourfendu la gestion de l'économie? Je cite dans le texte un extrait de son discours :

"Despite what ideologues on the left believe government cannot tax and spend its way back to prosperity, especially when that spending is driven by pork barrel politics. And despite what ideologues on the right believe. government should not stand aside and wait for the business cycle to run its natural course. That would be intolerable."

Bloomberg participera dimanche à l'émission Meet the Press et assistera quelques jours plus tard à une rencontre organisée à New York par un nouveau groupe appelé No Labels qui vise à mobiliser démocrates et républicains déçus par leurs partis respectifs.

Rappelons que Bloomberg a nié à plusieurs reprises avoir l'intention de briguer la Maison-Blanche en 2012, estimant minces ou nulles ses chances d'être élu.

(Photo Getty Images)