Le quotidien britannique The Guardian a pu lire les rapports de la police suédoise contenant les accusations de viol et d'agression sexuelle contre Julian Assange. L'une des femmes qui a porté plainte contre le fondateur de WikiLeaks avait participé à l'organisation d'un séminaire du Parti social-démocrate devant lequel l'Australien devait prendre la parole. Âgée d'une vingtaine d'années, la militante avait invité Assange à séjourner chez elle pendant la conférence.

Je cite un extrait de l'article du Guardian concernant cette femme en remerciant Jean Émard, un de nos collaborateurs, pour sa traduction :

Dans sa déposition à la police, que conteste Assange, elle a déclaré qu'il s'est mis à lui caresser la jambe alors qu'ils buvaient du thé, avant de lui enlever ses vêtements et de briser le collier qu'elle portait. Selon sa déclaration, elle «a essayé de se rhabiller car les choses allaient trop vite et elle était mal à l'aise, mais Assange lui a arraché ses vêtements à nouveau». Mlle A a dit à la police qu'elle ne voulait pas aller plus loin «mais qu'il était trop tard pour arrêter Assange à ce stade», et elle lui a donc permis de la déshabiller.

Selon cette déclaration, Mlle A s'est alors rendue compte qu'il essayait d'avoir des relations sexuelles non protégée avec elle. Elle a dit à la police qu'elle avait essayé à quelques reprises de trouver un condom, mais qu'Assange l'en avait empêchée en lui tenant les bras et en lui immobilisant les jambes. La déclaration de Mlle A décrit comment Assange lui a relâché les bras et a accepté d'utiliser un condom, mais elle a dit à la police qu'à un certain moment Assange avait «fait quelque chose» avec le condom ce qui a entraîné qu'il s'est déchiré, et il a éjaculé sans se retirer.

(Photo AP)