«Si Palin prévoit briguer (la présidence) doit-elle présenter une explication plus approfondie de son attitude politique belliqueuse, ou même des excuses? Ou n'est-ce pas plutôt Palin qui mérite des excuses puisqu'aucune preuve ne peut lier le tireur à ses paroles ou actions?»

Le site Politico soulève ces questions en amorce d'un débat auquel participent des experts de tendances démocrate et républicaine. Le débat découle notamment de cette fameuse carte des États-Unis publiée sur la page Facebook de l'ex-candidate à la vice-présidence où les circonscriptions de 20 parlementaires démocrates à déloger, dont Gabrielle Giffords, sont identifiées par des mires de fusil.

Après la promulgation de la réforme du système de santé, Palin a également déclaré à ses partisans : «Ne reculez pas, rechargez» (vos armes).

Ce matin, Glenn Beck a lu dans le cadre de son émission radiophonique un courriel de Palin dont je cite un extrait :

«Je hais la violence. Je hais la guerre. Nos enfants ne connaîtront pas la paix si des politicailleux ne font qu'exploiter (cette tragédie).»

Dans un article également publié sur le site Politico, le journaliste Jonathan Martin estime par ailleurs que la tuerie de Tucson est un tournant dans la carrière politique de Palin. Selon Martin, la réaction de l'ex-gouverneure en dira long sur le sérieux de ses ambitions présidentielles.