Certes, Anonymous décrit avec la précision d'un documentariste la dynamique d'une campagne présidentielle, fournissant notamment des détails intéressants sur la relation entre les médias anciens et nouveaux, selon Charles. S'il faut en croire le critique du Post, Arianna Huffington, fondatrice du site The Huffington Post, n'aimera pas Bianca Stefani, un personnage qui lui ressemble comme deux gouttes d'eau et dont la plus importante cause est sa «propre notoriété».

Mais la nature de l'affrontement entre Obama et son adversaire républicain, Tom (Terrific) Morrison, un amalgame de John McCain (moins l'instabilité) et de Mitt Romney (moins le mormonisme), ne convient pas à un roman, selon Charles. Les deux candidats ont en effet promis de faire campagne de façon civile, une promesse qu'ils semblent tenir (baillements). L'histoire aurait sans doute été différente si Sarah Palin, qui fait une apparition dans le roman sous propre nom, avait décidé de briguer la Maison-Blanche.

Néanmoins, la version romanesque de la campagne de réélection d'Obama, dont le slogan est «Promises Made. Promises Kept.», pourait très bien ressembler à la réalité, selon Ron Charles.

P.S. : Le Post publie cette liste de personnalités politiques ou médiatiques qui pourraient se cacher derrière Anonymous :

Christopher Buckley

Rahm Emanuel

Ryan Lizza

Kal Penn

David Plouffe

Joe Klein

Barack Obama

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