«Ainsi donc, chers concitoyens, ne demandez pas ce que l'Amérique peut faire pour vous, demandez plutôt ce que vous pouvez faire pour l'Amérique», déclarait John Kennedy, il y a 50 ans aujourd'hui, lors de son discours d'investiture à titre de 35e président des États-Unis, un anniversaire que soulignera Barack Obama ce soir au Kennedy Center de Washington. L'événement coïncide avec le deuxième anniversaire de l'investiture d'Obama.

Je publie d'autres extraits du discours d'investiture de JFK peut-être moins connus que la première citation de ce billet :

«Qu'il soit dit, à nos amis comme à nos ennemis, que le flambeau est passé entre les mains d'une nouvelle génération d'Américains, nés dans le siècle présent, aguerris par les combats, disciplinés par une paix difficile et amère, fiers de leur héritage, qui refusent d'assister à la décomposition des droits de l'homme pour lesquels notre nation s'est toujours engagée, pour lesquels elle est engagée aujourd'hui encore chez nous et à l'étranger.» (...)

«Que chaque nation qui nous veut du bien ou qui nous veut du mal sache bien que nous paierons n'importe quel prix, que nous supporterons n'importe quel fardeau, que nous affronterons n'importe quelle épreuve, que nous soutiendrons n'importe quel ami et combattrons n'importe quel ennemi pour assurer la survie et le succès de la liberté. Nous nous y engageons.» (...)

«Aux hommes qui habitent les cabanes et les villages de la moitié du globe, qui luttent pour briser les liens de la misère, nous promettons que nous ferons tous nos efforts pour les aider à s'aider eux-mêmes, non pas parce que les communistes le feraient, non pas parce que nous sollicitons leurs suffrages, mais parce que là est la justice. Si une société libre ne peut pas aider tous ceux, et ils sont nombreux, qui vivent dans la pauvreté, elle ne pourra pas sauver la minorité des riches.»