Un clip du discours de Barack Obama sur l'intervention militaire en Libye dont on trouve ici une transcription :

Et quelques extraits :

«Nous savions que si nous attendions un jour de plus, Benghazi - une ville presque aussi grande que Charlotte - aurait pu subir un massacre qui aurait eu des répercussions dans la région et entachée la conscience mondiale. Ce n'était pas dans notre intérêt national de laisser cela se produire. J'ai refusé de laisser cela se produire.»

«Ce soir, je suis en mesure de dire que nous avons stoppé la progression meurtrière de Kadhafi. Nous avons frappé les défenses antiaériennes (de Kadhafi), ce qui a permis l'instauration d'une zone d'exclusion aérienne. Nous avons visé les chars et autres forces qui étranglaient les villes, et nous avons coupé dans une large mesure les lignes de ravitaillement.» (...)

«Depuis des générations, les États-Unis jouent un rôle unique comme point d'ancrage de la sécurité internationale et défendent les libertés fondamentales. Ayant à l'esprit les risques et les coûts d'une intervention militaire, nous sommes bien sûr réticents à recourir à la force pour résoudre les nombreux problèmes de la planète. Mais quand nos intérêts et valeurs sont en jeu, nous avons la responsabilité d'agir. C'est ce qui s'est produit en Libye au cours des six dernières semaines.» (...)

«Rejeter la responsabilité de l'Amérique comme leader et - plus profondément - nos responsabilités à l'égard de nos prochains dans de telles circonstances aurait été une trahison de ce que nous sommes. Certains pays sont peut-être capables de fermer les yeux sur les atrocités dans d'autres pays. Les États-Unis sont différents. Et en tant que président, j'ai refusé d'attendre les images de massacre et de charniers.»

«La Libye se trouve directement entre la Tunisie et l'Egypte, deux pays qui ont inspiré le monde entier lorsque leurs peuples se sont dressés pour prendre en main leur destinée. Depuis plus de 40 ans, le peuple libyen est dirigé par un tyran, Mouammar Kadhafi. Il prive son peuple de toute liberté, exploite ses richesses, assassine ses opposants chez lui comme à l'étranger, et terrorise des innocents dans le monde entier - y compris des Américains qui ont été tués par des agents libyens.» (...)

«Évidemment, il ne fait aucun doute que la Libye et le monde se porteraient mieux si Kadhafi n'était plus au pouvoir (...) Mais élargir notre mission pour y inclure (l'objectif d')un changement de régime serait une erreur.»