C'est le sort qui attend les rebelles de Misrata, ville assiégée, si la coalition internationale n'envoie pas de troupes au sol, selon un de leur porte-parole dont je cite une autre déclaration :

«Nous n'avons accepté (jusqu'à présent) la présence d'aucun soldat étranger dans notre pays, mais désormais, nous sommes confrontés aux crimes de Kadhafi et nous demandons sur la base de principes humanitaires et islamiques que quelqu'un vienne et fasse cesser la tuerie.»

Paris a écarté l'envoi de soldats sur le terrain, tout en promettant d'intensifier les frappes aériennes. De son côté, Londres s'est engagée à envoyer des conseillers militaires pour aider les rebelles.

Le conflit libyen a déjà fait 10 000 morts, selon le chef du Conseil national de transition. Au moins 20 enfants ont perdu la vie à Misrata, a annoncé l'ONU aujourd'hui.