Les médicaments «antidouleurs» causent désormais plus de surdoses aux États-Unis que l'héroïne et la cocaïne combinées, une des raisons qui ont poussé la Maison-Blanche à annoncer hier un plan pour réduire de 15% au cours des cinq prochaines années l'abus d'opioïdes, des substances opiacées de sythèse aux effets proches de l'héroïne, dont l'oxycodone et l'hydrocodone.

L'objectif de la Maison-Blanche peut sembler modeste, mais les surdoses de médicaments «antidouleurs» ont doublé aux États-Unis de 2004 à 2009, année où leur nombre a atteint 1,2 million. La stratégie de l'administration Obama ne passe pas seulement par la formation des médecins mais également par l'élimination des cliniques qui participent au trafic illégal de médicaments. Ces cliniques pullulent notamment en Floride.

Le New York Times publie aujourd'hui à la une un article sur l'impact de l'addiction aux antidouleurs dans une ville d'Ohio.