Après avoir traité Dominique Strauss-Kahn de «perv», de «pleurnichard» et de «pépé le putois», voilà que le New York Post retourne sa veste et utilise le mot «escroc» pour parler de la femme de chambre qui a accusé l'ex-patron du FMI de l'avoir agressée sexuellement, comme le souligne l'hebdo français L'Express dans ce billet dont je cite un extrait :

Le quotidien signale, en effet, que les enquêteurs privés de DSK «ont déterré des photos de la femme de chambre en train de faire la fête et de boire, malgré sa foi musulmane professée». Le NY Post affirme en outre que les procureurs envisagent trois scénarios qui pourraient chacun détruire les charges retenues contre DSK. Des rapports sexuels consentis? Une relation tarifée? Un complot d'extorsion? La femme de chambre, encore vue comme une victime avérée il y a quelques semaines, est à présent qualifiée «d'escroc». Du pain béni pour la défense de DSK, qui pourra sortir «les cadavres du placard» de (la plaignante), selon le NY Post.