Le juge Michael Obus a accepté de libérer Dominique Strauss-Kahn sur parole, mais l'accusation n'a pas abandonné les poursuites à l'encontre de l'ex-patron du FMI. C'est ce qui ressort de la comparution surprise de DSK ce matin devant un tribunal pénal de New York.

L'ex-ministre français de l'Économie et des Finances n'aura plus à porter un bracelet électronique et pourra se déplacer comme il l'entend aux États-Unis (son passeport demeure entre les mains du procureur de New York ). Il devra cependant rester à la disposition de la justice américaine. Il devra ainsi être présent en cour le 18 juillet à l'occasion de sa prochaine comparution, si les accusations de crimes criminelles qui pèsent contre lui n'ont pas retirées d'ici là.

DSK n'a pas dit un mot au cours de l'audience de ce matin, qui a duré dix minutes. Il est resté impassible, si ce n'est d'un coup d'oeil en direction de sa femme, Anne Sinclair, assise au premier rang des spectateurs.