Trois dirigeants démocrates de la Chambre des représentants ont exhorté aujourd'hui Barack Obama à invoquer le 14e amendement de la Constitution pour éviter que les États-Unis ne se retrouvent en défaut de paiement si le Congrès ne parvient pas à relever le plafond de la dette avant le 2 août.

Selon le numéro trois des démocrates à la Chambre, James Clyburn, cette disposition disposition constitutionnelle permettrait au président de relever unilatéralement le plafond de la dette. L'ancien président Bill Clinton avait déjà encouragé Barack Obama à se prévaloir de cette solution de rechange dont la légalité est loin de faire l'unanimité.

La section 4 du 14e amendement se lit en partie ainsi :

La validité de la dette publique des États-Unis, autorisée par la loi, y compris les engagements contractés pour le paiement de pensions et de primes pour services rendus lors de la répression d'insurrections ou de rébellions, ne sera pas mise en question.

Le porte-parole de la Maison-Blanche a de nouveau rejeté aujourd'hui le recours au 14e amendement pour dénouer l'impasse budgétaire.