S'il faut se fier à ce texte signé par Bill McKibben, Irène ne sera pas le dernier ouragan à menacer New York si Barack Obama et son département d'État autorisent TransCanada, de Calgary, à construire la canalisation Keystone XL.

Le pipeline permettrait d'acheminer chaque semaine trois millions de barils de brut des sables bitumineux de l'Alberta jusqu'aux raffineries de la côte du golfe du Mexique. McKibben fait partie des militants écologistes qui ont été arrêtés cette semaine devant la Maison-Blanche, où ils manifestent contre le projet de TransCanada.

Dans son texte, McKibben cite notamment l'opinion du scientifique James Hansen selon laquelle un feu vert au projet Keystone signifierait pratiquement la fin de la lutte contre les changements climatiques en raison des émissions élevées de gaz à effet de serre des sables bitumineux.